Rappel des événements :
29 février : ponction de 20 ovocytes matures
3 mars : transfert de 2 embryons de 8 cellules
5 mars : 4 embryons surnuméraires (2 morulas et 2 blastocystes) sont congelés
12 mars : dosage β-HCG – taux à 85 mUI/mL
13 mars : ponction de 3 litres d’ascite (hyperstimulation)
14 mars : dosage β-HCG – taux à 223 mUI/mL
En deux ans d’attente, j’avais souvent imaginé ma réaction, notre réaction face à l’arrivée de cette grossesse si attendue. Je voyais des sauts de joie, des larmes, des cris, l’euphorie. Mais il n’y a rien eu de tout cela. Certes il y a eu un instant magique où ensemble, nous avons cliqué sur le lien libérateur (oui, dans mon nouveau pays, pas besoin de se déplacer, on peut consulter ses résultats d’analyse directement sur le net et ça j’adore), où nous avons lu ce taux à ‘85’, mais aucun saut, aucune danse tribale pour fêter ça. Car ce soir là, je ressemblais plus à une vieille dame bossue qu’à une future maman. De larmes, il n’y a eu que celles de la douleur, face à un corps qui partait en vrille, des reins qui se bloquaient, un ventre qui ne cessait de gonfler. Mais ce soir, je commence enfin à savourer ce bonheur. Le taux d’hormones de grossesse a largement doublé, il me permet d’y croire. Apprécier ce bonheur tant attendu en espérant qu’il dure.
Deux ans d’attente, c’est long. Trois FIV, c’est éprouvant mais maintenant, qu’est-ce que je fais ? Comment ça se passe ? Quels sont les prochains examens ? Et la progestérone, à quelle dose dois-je continuer ? Et la toxoplasmose, quand est-ce que je dois refaire un test (car malgré tous mes efforts – consommation de viande crue, grignotage de fruits même pas rincés, etc – je ne suis pas immunisée). Bref je réalise soudainement ce soir que je suis un peu perdue –complètement ? – et qu’il faut d’absolument que GFM me vienne en aide dès demain.
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