J’aurais dû stresser, angoisser ou culpabiliser de laisser, d’abandonner mes enfants pour 3 jours pour un déplacement professionnel (le premier avec mon nouveau job, et donc depuis que les grumeaux sont là). Et bien non.
Si j’étais un tantinet inquiète de savoir comment mon homme qui a déjà tant de mal à se gérer lui-même le matin allait s’en sortir avec les grumeaux, le succès (certainement au prix de nombreux efforts) du premier matin m’a rassurée : ils s’en sortiraient très bien sans moi. D’autant plus que la nounou assurait comme d’habitude le bain et le repas du soir.
Pas d’angoisse non, en même un plaisir inavouable à être seule. Solitude bien rare et donc parfaitement assumée et appréciée : j’ai même préféré un resto seule avec moi à un triste service-room.
La culpabilité, comme souvent, est venue des autres : pas trop dur sans les enfants ? Ils ne te manquent pas trop ? Comment répondre non sans passer pour la pire des mères !?
Bien entendue j’étais trop heureuse de les attendre au téléphone le soir, folle d’admiration devant leurs progrès malgré une conversation des plus limitée. Mais j’ai également apprécié d’avoir, après ma journée de boulot, un moment rien qu’à moi. Et cerise sur le gâteau, une grasse matinée jusqu’à 7h30 !
3 Fiv, 2 grumeaux, 1 vie 
Mais non ce n’est pas indigne 😉
Cela fait du bien aussi parfois d’être seule et de ne penser qu’à soi.
Pour les grumeaux cela leur fait du bien aussi d’être un peu séparés de maman.
Et pour le papa, c’est aussi très enrichissant d’avoir à gérer les grumeaux tout seul
Effectivement, bonne expérience pour le papa.
L’homme n’a pas la même approche de l’enfant, pas les mêmes jeux, ils en ont profité tous les 3.
J’avoue, j’aime bien aussi partir en déplacement… je stresse à fond avant, mais après j’en profite bien 🙂
Merci, tu n’imagines pas à quel point tu me déculpabilises.