Tic tac tic tac

Tic tac tic tac. Les jours s’égrainent à  une vitesse folle et dans 2 à 3 semaines, ma fille (je ne m’en lasse pas) sera là.

Elle n’a toujours pas de prénom mais qu’importe, elle n’en a pas encore besoin. Et puis, ce n’est pas comme s’il y avait débat passionné quotidien à la maison. Non, nous sommes raisonnables, nous souhaitons maintenir notre famille unie, surtout à la veille de l’arrivée d’un nouvel enfant, ce serait ballot de se séparer pour si peu. Chacun reste sur sa position, sans véritable argument, sans contre-argument non plus. L’homme finira bien par se ranger à mon avis. Ou pas. Au pire, on ne l’appellera pas, finalement « Petitesoeur », c’est peut-être accepté par l’état civil.

Toujours pas de décision sur l’accouchement non plus. Pas de préparation faite mais l’envie d’essayer. De tenter le coup. Un compromis trouvé avec l’homme : l’induction par acupuncture. La gynéco cautionne, l’homme n’y croit pas (ce qui lui permet d’être serein : ça finira en césarienne) et moi, j’ai envie de faire confiance à mon corps et à ma fille (et aux aiguilles et aux positons yoga à ne surtout pas faire en cas de risque d’accouchement prématuré et à la participation active de l’homme –à défaut de parler prénoms, occupons nos soirées). Dead line fixée, c’est un peu à elle de jouer maintenant.